Terre à terre, forte et avec un objectif clair en tête: c’est ce que j’attends de ma banque.
Michael Wiget
Des racines fortes, une assise solide
Dès son plus jeune âge, Michael Wiget est une figure incontournable de la scène de la lutte suisse: en 2022, il a remporté la couronne fédérale à Pratteln, après avoir triomphé à Zoug en 2019. Ayant les pieds sur terre et bien ancré dans sa région, cet étudiant en droit vit pleinement ce sport national suisse.
Que représente la lutte à tes yeux?
Beaucoup de choses. L’un des points essentiels est certainement la grande solidarité. Pendant le combat, nous sommes tous des adversaires, il n’y a donc pas lieu de se faire des politesses. Mais dès que l’on se serre la main et que l’on essuie la sciure du dos de son adversaire, on se rencontre à nouveau entre collègues. On retrouve cet état d’esprit dans toute la Suisse et c’est quelque chose d’unique. C’est ce que j’apprécie dans la lutte.
En quoi la région de Berne est-elle importante pour toi?
La région de Berne est devenue ma patrie, même si je suis né dans le canton de Fribourg. Ma mère est bernoise, je lutte pour les Bernois et j’étais déjà présent à toutes les manifestations bernoises lorsque j’étais jeune lutteur. Je suis à Berne et je me bats pour Berne.
Qu’aimerais-tu apporter en retour à la région?
Je voudrais inspirer les gens, surtout les jeunes, pour qu’ils réalisent leurs rêves. L’essentiel est de ne pas abandon-ner, quelles que soient les difficultés qui se présentent. Nous savons tous que les choses ne sont pas toujours faciles. Mais nos échecs nous aident à grandir. Je me donne à fond pour que mes rêves deviennent réalité, et je souhaite que d’autres puissent faire de même, dans quelque domaine que ce soit.
Pourquoi est-il intéressant d’avoir d’autres activités en dehors du sport d’élite?
Je crois qu’il est préférable de ne pas toujours avoir que la lutte en tête. De plus, le fait de pouvoir suivre des études en parallèle me donne une certaine sécurité. On ne sait jamais quand le sport d’élite se terminera; on ne peut de toute façon pas le pratiquer éternellement. Je trouve qu’il est sage et sensé d’avoir une deuxième source de revenus à côté de la lutte.
En quoi la BCBE te correspond-elle?
La BCBE est très présente et fait beaucoup de choses pour ma région. De plus, elle incarne pour moi la tradition et l’innovation. Ces deux choses cadrent bien avec la lutte, qui est à la fois ancestrale et très actuelle, et aussi avec la personne que je suis.